m   i   n   i   b   i   o   g   r   a   p   h   i   e

 

Photo : Anne-Marie Liénart - 2025


1948 : né à Paris 13ème, au pied de la Butte aux Cailles où perdure le souvenir des derniers combats de la Commune, aujourd'hui un haut-lieu de la contre-culture. Je suis né dans ce qui n'était pas encore la « Maison des syndicats Force Ouvrière ».

 


Le quartier de la Butte-aux-Cailles

1969 : Première publication, dans la revue Planète, d'une nouvelle écrite l'année précédente, illustrée par des collages dans le même style que ceux de Max Ernst. Elle clôture une période au cours de la laquelle je m'étais intéressé au fantastique réaliste et au surréalisme. J'avais aussi commencé à pratiquer la photographie de rue, qui ne s'appelait pas encore comme cela à cette époque. Mais j'imaginais plus volontiers mon avenir dans l'écriture que dans l'image.

 

1969-1975 : Premières photos en faisant la route, surtout en Afrique et en Asie. Les cinq années de route (1971-1976) ont fait l'objet d'un livre en auto-édition :« Le voyage en miettes ».
Des nouvelles au format PDF sont lisibles en cliquant sur l'une ou l'autre de ces destinations :
      ★ Soudan, Kenya, Éthiopie
      ★ Soudan : la passe des deux Nil
      ★ Érythrée : la cité des sables
      ★ Kenya, Seychelles, Inde : la traversée de l'océan Indien


Rédaction de mon journal de route devant le minibus des voyageurs norvégiens qui m'avaient pris en stop.
1973 - parc national du Serengeti - Tanzanie
Photo : Ulrik & Ørnulf

L'appareil photo, un Rollei 35, était surtout un bloc-notes que j'utilisais avec parcimonie étant donnée le coût de la pellicule. Je voyageais avec de très modestes moyens. Entre deux voyages, je travaillai comme tireur ou comme chef de labo dans des studios de publicité ou d'exécution, ou dans des imprimeries.

 

1976 : La route terminée, je me consacre entièrement à la photographie pour la presse et l'édition. L'une de mes premières grandes parutions, dans Le Nouvel Observateur, fut le portrait de l'écrivain argentin Jorge Luis Borges (l'histoire quelque peu particulière de cette prise de vue est ici).


Jorge Luis Borges à l'Hôtel,
rue des Beaux-Arts - Paris
Le Nouvel Observateur n°679
14 novembre 1977
 

Ensuite : des reportages photo et des articles photo+texte, ou texte seulement, pour la presse et l'édition, notamment pour Sélection du Reader's Digest. Publications dans la plaquette de prestige éditée par Kodak, qui accompagnait les voyages présidentiels. Réalisation de photos pour les catalogues du Club Méditerranée.

 
1978 : Lauréat de la Bourse Larousse des Jeunes Reporters-photographes professionnels.
Exposition de 11 photos sur le Cameroun au Centre d'Information Kodak, qui se trouvait à cette époque avenue George V à Paris.

Nombreuses parutions dans France Nouvelle, l'hebdomadaire de réflexion du Parti Communiste Français. Mes photos y étaient en bonne compagnie, avec celles des photographes des agences Magnum et Viva.

 
1988 : Début d'une seconde vie dans la presse informatique. Diverses responsabilités : journaliste, chef de rubrique, rédacteur en chef dans différents magazines d'informatique de loisir, bureautique et systèmes d'exploitation.

 
1992 : Fondateur, avec Georges Brize et Jean-Claude Paulin, du magazine Micro-Simulateur, un mensuel consacré à la simulation de vol. Toujours en vente, c'est probablement l'un des titres les plus anciens de la presse informatique.

       
À gauche, le nº 1 du magazine ; à droite, le numéro des 30 ans
(avril 1992 - avril 2022)

Pigiste pour Science et Vie Junior (dossiers sur les trous noirs, les météorites, les planètes...).

Je commence cette même année à écrire des livres sur l'informatique, la réalité virtuelle, la simulation de vol, puis sur la photographie, notamment pour les Éditions Pearson (Le Raw, La photo sur le vif, L'archivage photo, 149 recettes créatives, etc.) et les Éditions First, dans diverses collections dont les "Pour les Nuls" (Photoshop, Lightroom, Nikon D7100, etc.). Auteur de La composition photographique.

Dans le même temps, je traduis des livres dans les mêmes domaines et, en ce qui concerne la photographie, ceux de Tom Ang, David duChemin, Michael Freeman, Scott Kelby, Bryan Peterson et beaucoup d'autres.

De 1992 à ce jour, j'ai écrit de nombreux livres pour les éditeurs suivants :

            CampusPress
            Dunod
            First (notamment pour la collection Pour les Nuls)
            Microsoft Press
            Osman-Eyrolles-Multimédia
            Pearson
            Presses Universitaires de France
            Simon & Schuster Macmillan
            Sybex

 
2004 : Retour à la pratique de la photographie. Début de la rédaction d'un Dictionnaire anglais-français de la photographie – ouvrage à usage personnel comptant plus de 13 000 entrées – que je complète jour après jour.

 
2010 : Je reprends la photographie de rue que j'avais longtemps abandonnée.

 
2012 : Collaboration régulière, jusqu'à son dernier numéro en février 2022, avec le mensuel Le Monde de la Photo.
 


 

 

Depuis 2014 : Animation de la masterclass "Photo de rue", qui fut la toute première sur le site Studio Jiminy.
 


 

 

De 2016 à 2024 : Collaboration avec le magazine Profession Photographe.
 


 

 

Depuis 2019 : Membre de l'association Le Rendez-vous des Photographes.
 

Sylviane, ashram de Sri Aurobindo
Pondichéry, Inde - 1974

 

 
Projet en cours depuis 2023 :


 

Mon engagement situationniste, dans le cadre de la photo de rue, mais aussi de |photo|situ| pour sa critique sociale, révélé par l'application Perplexity :

« Bernard Jolivalt est un photographe profondément intéressé par le mouvement situationniste depuis le début des années 1970. Se définissant comme un "photographe-écrivain", il a exploré les concepts situationnistes, notamment l'idée de dérive qui consiste à déambuler dans les environnements urbains de manière ludique et réceptive, sans idées préconçues, guidé par l'intuition pour vivre des situations inattendues. Sa pratique photographique s'inscrit dans les principes situationnistes qui rejettent la séparation entre l'art, la poésie, l'architecture, la philosophie et la politique, et prônent une société affranchie des contraintes commerciales et capitalistes, aspirant à une société égalitaire grâce à la créativité et à la réappropriation du quotidien par le jeu. L'œuvre de Bernard Jolivalt capture l'expérience poétique et immédiate de la vie urbaine, conformément à l'idéal situationniste de faire de la ville un espace de rencontres ludiques plutôt qu'un lieu de déplacement purement fonctionnel. Il intègre à sa photographie la critique situationniste du spectacle – l'aliénation engendrée par la focalisation de la société capitaliste sur la marchandise et l'accumulation d'images – offrant un contrepoint qui met en lumière le banal et l'infra-ordinaire comme sources de valeur artistique. Sa démarche reflète le désir situationniste d'abolir les frontières entre les disciplines et de réintégrer la poésie dans la vie quotidienne.

Bernard Jolivalt s'inscrit dans cet héritage intellectuel et artistique à travers sa pratique photographique, fortement inspirée des concepts situationnistes, notamment la dérive et la réappropriation poétique des espaces urbains quotidiens.

Fondée en 1957, l'Internationale situationniste était un mouvement d'avant-garde radical qui mêlait idées marxistes, libertaires et anarchisantes, à une révolution artistique rejetant les normes sociétales capitalistes et promouvant de nouvelles formes d'existence fondées sur la créativité et le jeu. Elle critiquait un urbanisme au service des intérêts commerciaux et cherchait à transformer le rapport des individus à leur environnement par des pratiques telles que la dérive. »

 


 

M o n   p l a n   d e   c a r r i è r e


 

M o n   c o u r s   d ' a n g l a i s

Pour apprendre l'anglais,
idiome indispensable pour voyager qu'un professeur inconséquant
d'un prestigieux lycée strasbourgeois m'avait interdit d'étudier, j'avais acheté
avant mon premier voyage, en 1971, ce Mararabout Flash au format
carré de 11,5 cm de côté pour 5 francs, soit 0,76 euros. J'ai ensuite
affiné la connaissance de la langue au travers de mes rencontres
et de mes lectures en Afrique et en Asie.

Au regard des nombreuses traductions que je fis pas la suite,
ce fut sans aucun doute mon meilleur investissement.

 
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